Le "show" de
Michel
Les assistants au Havan,
vendredi après-midi, lors du séminaire du Ganesha, ont été surpris de voir
que je me suis adressé aux pujaris et que je suis parti. Je me suis surpris moi-même, moi
aussi, c'était tellement spontané. je leur ai lancé:
« Ceci est un Havan hindouiste,
pas Sahaj!
Où est Shri Mataji dans vos mantras ?
Je pars ! »
On venait de dire une suite de mantras au feu, comme:" Om, shri Agni devata, namaha" - donc dans la forme brahmanique, et pas sahaj; je me suis dit: ils sont capables de prendre à la suite les noms de la déité sans dire "le" mantra. Et en effet, c'est ce qui a suivi, sans transition.
Pourquoi partir?:
- j'étais à Rahuri au Sankranti 1986. Le pujari Mr Kulkarni était venu très en retard de Pune et s'était fait gronder par Mère. Après le talk, pour laver les Pieds, il commença le Ganesh Atharva Sheersha, directement.
« A qui parles-tu, Kulkarni? Je suis ici et tu me le dis à moi: le mantra (complet) de Shri Ganesha, d'abord!»
Moi, j'ai retenu la leçon.
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| Y a jamais personne qui l'écoute... |
- j'étais à Rahuri au Sankranti 1986. Le pujari Mr Kulkarni était venu très en retard de Pune et s'était fait gronder par Mère. Après le talk, pour laver les Pieds, il commença le Ganesh Atharva Sheersha, directement.
« A qui parles-tu, Kulkarni? Je suis ici et tu me le dis à moi: le mantra (complet) de Shri Ganesha, d'abord!»
Moi, j'ai retenu la leçon.
Certains ont pensé : quel
show ! Beaucoup ont demandé : de quoi s'agit-il ?
Dans la soirée, beaucoup
de yogis, quelques anciens, certaines personnalités bien connues, m'ont interpelé pour m'assurer de leur soutien dans cette protestation. D'autres m'ont interrogé, parce qu'ils
n'avaient pas pu entendre correctement, et ensuite, tous tombaient d'accord sur cet
interprétation :
NOUS POUVONS OBTENIR
L'ATTENTION DES DÉITÉS PAR MÈRE SEULEMENT, et les mantras des Brahmanes sont
dénués de signification pour nous.
Cette tendance a-sahaj,
ritualiste/Hindouiste doit être stoppée. (*)
Pensons aux nouvelles personnes qui
viennent à Cabella, et vont rentrer au pays, en croyant avoir assisté au "top" des pratiques en matière de Sahaja yoga !
C'est dangereux!
J'espère que d'autres
frères montreront leur préoccupation, et il y a beaucoup de manières de le
faire - autres que de partir spontanément.
Je laisse aux
commentaires de préciser si le havan était "frais" ou
"chaud", et si le nuage à la tête d'Éléphant est apparu le samedi malgré
mon intervention, ou pas.
(*) je ne cesse de m'étonner que certains yogis, si attachés à des pratiques de puja longues et détaillées, et pleins de dévotion pour la Personne de Mère, soient aussi "détachés" quand s'imposent en public des procédés hindouistes qui oublient Shri Mataji.
- - - - - - - - - -
CONTRIBUTION AU DÉBAT
Une Yuva a eu la gentillesse ( ou le courage) de lire mon message, et m'a répondu, en substance:
« Je suis tout à fait d'accord avec toi dans le fait que les jeunes qui ont guidé le havan, ont commis beaucoup d'erreurs de protocole et le manque d'attention sincère envers Shri Mataji et les Déités était certain. .../...Néanmoins je pense que les Yuvas Shaktis sont plein d'enthousiasme et de bonne volonté. Ils sont le futur de Sahaja Yoga, ...»
Pourtant:
Comme on le voit en relisant ma communication: ni le mot jeune ni le mot yuva n'y sont. Personne ne pouvait voir qui avait le micro, ni en approcher discrètement devant 500 personnes. J'ai donc préféré partir (et le dire à haute voix).
J'ai appris bien plus tard que, en effet, une jeune fille de 14 ans (si l'info est bien exacte) avait reçu la charge du micro. J'ai préféré ne pas même écrire cette info. Un "ancien" l'aurait briefé, sur quels mantras dire, à partir de quelle page, etc...
J'imagine donc le meilleur des scénarios:
le tonton aura supposé que, bien sûr, la yuva allait dire "Om... Shri Ganesha...sakshat Shri Adishakti Mataji...etc". La Yuva , un peu émue, elle sera accrochée au texte, et n'aura pas, quant à elle, osé rajouter de mantras oar rapport à ce qu'on lui avait indiqué...
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, si on réagissait en interprétant mes propos à partir des "extrêmes", je n'ai pas dit que c'était "négatif", ni encore moins "anti-sahaj". Mais cela ne montre aucunement la présence de Shri Mataji dans notre attention: c'est 'a-sahaj'.
Cependant, ce n'est pas la première fois qu'on laisse les mantras de Mère pour la fin. L'image est dangereuse pour les gens qui viennent pour la première fois. Il reproduisent tout à l'identique chez eux!
On m'a raconté ceci (source de témoins directs):
Dans un pays de l'hémisphère sud, les réunions hebdomadaires se concluent avec un Aarti, avec 3 plateaux. "Pourquoi ?" demande mon témoin. "C'est comme ça à Cabella."
Il rétorque: "mais à Cabella, il y a 1000 personnes au puja, et trente pour l'Aarti, et ici nous sommes vingt en tout!" "Oui, mais, s'ils font comme ça...! c'est que c'est comme ça!" (Ce Ganesha, il n'y avait plus qu'un seul plateau- dur pour les conditionnements!)
Dans une ville du Canada, ils ont compris qu'on continuait de faire le puja comme avec la présence physique de Mère. Alors, ils prennent le peigne, et font mine de peigner les cheveux sur la photo. Une amie à moi essaie depuis 1 an d'expliquer que ça n'a pas de sens. En vain.
Donc, il ne s'agit pas de mettre la faute sur les yuvas, pas du tout! C'est une question de superégo et de conditionnements, de protocoles qui nous impliquent tous, qui nous amènent, dans la pratique à oublier l'Adishakti. ( avant de détailler le rituel avec minutie, à l'inverse, le lendemain, au puja)
Il s'agit - et c'est ce que j'écris, rien d'autre- de stopper cette dérive ritualiste/ hindouiste (*) qui n'a rien à voir avec la vénération à Shri Mataji, avec le bon sens, ni avec ce pour quoi je suis venu à Sahaj, selon les enseignements de Mère: méditer et devenir.
(*) ce qui n'est paut-être pas sans rapport avec la montée des partis Hindouistes nationalistes en Inde. Mais ceci est une autre histoire...
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(*) je ne cesse de m'étonner que certains yogis, si attachés à des pratiques de puja longues et détaillées, et pleins de dévotion pour la Personne de Mère, soient aussi "détachés" quand s'imposent en public des procédés hindouistes qui oublient Shri Mataji.
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CONTRIBUTION AU DÉBAT
Une Yuva a eu la gentillesse ( ou le courage) de lire mon message, et m'a répondu, en substance:
« Je suis tout à fait d'accord avec toi dans le fait que les jeunes qui ont guidé le havan, ont commis beaucoup d'erreurs de protocole et le manque d'attention sincère envers Shri Mataji et les Déités était certain. .../...Néanmoins je pense que les Yuvas Shaktis sont plein d'enthousiasme et de bonne volonté. Ils sont le futur de Sahaja Yoga, ...»
Pourtant:
Comme on le voit en relisant ma communication: ni le mot jeune ni le mot yuva n'y sont. Personne ne pouvait voir qui avait le micro, ni en approcher discrètement devant 500 personnes. J'ai donc préféré partir (et le dire à haute voix).
J'ai appris bien plus tard que, en effet, une jeune fille de 14 ans (si l'info est bien exacte) avait reçu la charge du micro. J'ai préféré ne pas même écrire cette info. Un "ancien" l'aurait briefé, sur quels mantras dire, à partir de quelle page, etc...
J'imagine donc le meilleur des scénarios:
le tonton aura supposé que, bien sûr, la yuva allait dire "Om... Shri Ganesha...sakshat Shri Adishakti Mataji...etc". La Yuva , un peu émue, elle sera accrochée au texte, et n'aura pas, quant à elle, osé rajouter de mantras oar rapport à ce qu'on lui avait indiqué...
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, si on réagissait en interprétant mes propos à partir des "extrêmes", je n'ai pas dit que c'était "négatif", ni encore moins "anti-sahaj". Mais cela ne montre aucunement la présence de Shri Mataji dans notre attention: c'est 'a-sahaj'.
Cependant, ce n'est pas la première fois qu'on laisse les mantras de Mère pour la fin. L'image est dangereuse pour les gens qui viennent pour la première fois. Il reproduisent tout à l'identique chez eux!
On m'a raconté ceci (source de témoins directs):
Dans un pays de l'hémisphère sud, les réunions hebdomadaires se concluent avec un Aarti, avec 3 plateaux. "Pourquoi ?" demande mon témoin. "C'est comme ça à Cabella."
Il rétorque: "mais à Cabella, il y a 1000 personnes au puja, et trente pour l'Aarti, et ici nous sommes vingt en tout!" "Oui, mais, s'ils font comme ça...! c'est que c'est comme ça!" (Ce Ganesha, il n'y avait plus qu'un seul plateau- dur pour les conditionnements!)
Dans une ville du Canada, ils ont compris qu'on continuait de faire le puja comme avec la présence physique de Mère. Alors, ils prennent le peigne, et font mine de peigner les cheveux sur la photo. Une amie à moi essaie depuis 1 an d'expliquer que ça n'a pas de sens. En vain.
Donc, il ne s'agit pas de mettre la faute sur les yuvas, pas du tout! C'est une question de superégo et de conditionnements, de protocoles qui nous impliquent tous, qui nous amènent, dans la pratique à oublier l'Adishakti. ( avant de détailler le rituel avec minutie, à l'inverse, le lendemain, au puja)
Il s'agit - et c'est ce que j'écris, rien d'autre- de stopper cette dérive ritualiste/ hindouiste (*) qui n'a rien à voir avec la vénération à Shri Mataji, avec le bon sens, ni avec ce pour quoi je suis venu à Sahaj, selon les enseignements de Mère: méditer et devenir.
(*) ce qui n'est paut-être pas sans rapport avec la montée des partis Hindouistes nationalistes en Inde. Mais ceci est une autre histoire...
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SAHAJ DHYANA : le
livre concernant la méditation a déjà été vendu à 420 exemplaires!
Il n'y a
aucun doute que la DEMANDE existe pour une méditation approfondie.
C'est une
bonne nouvelle, en effet…
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Je découvre aujourd’hui ce blog - l’histoire est assez stupéfiante, et l’explication parait réaliste (la yuva shakti aura-t-elle, émue, répété à la lettre le mantra raccourci alors que le tonton supposait qu’elle dirait le mantra sahaj impliquant le nom de SSSM?)
ReplyDeleteCes manifestations de ritualisme (croissantes?) sont en effet un vrai danger pour SY. Apparemment il faut un Michel pour avoir le courage de les dénoncer. Prenons garde.